Départ pour Rome après un dernier adieu à la jolie ville de Vieste. Nous faisons le tour de la péninsule et parcourons sur une route sinueuse dans de magnifiques paysages. Pas trop de photos de cette
route aujourd’hui encore pour les mêmes raisons qu’hier mais celles et ceux qui ont bien mémorisé le descriptif des oliviers n’auront qu’à rajouter la mer adriatique pour se faire une idée. Arrivée à
Rome à 17 h et départ à pied pour un périple de 8 km dans la ville, que vous découvrirez sur les photos.
Aujourd’hui direction Gênes, dernière étape de notre voyage avant le retour en France demain. Un arrêt visite et casse croûte est prévu à Pise pour vérifier l’inclinaison de la fameuse tour. Pour
ce trajet, presque uniquement de l’autoroute, donc assez peu de surprises prévues. Ce qui aurait pu rester ennuyeux pour nos lecteurs s’est malgré tout révélé une divine surprise. Divine, car
lors de notre passage à Saint Pierre de Rome, nous avions avec ferveur invoqué la vierge, le saint esprit et tous les saints afin qu’ils accèdent à nos prières et redonnent un peu de piquant à
nos aventures. Il faut l’avouer, nous avons été grandement exaucés. Après quelques kilomètres d’autoroute, nous nous sommes retrouvés divisés, la moitié du groupe, celui d’Emilio, ayant
subitement disparu des rétroviseurs. Inquiets, nous nous arrêtons pour attendre les retardataires : rien à l’horizon …L’insupportable attente s’éternise et nous imaginons le pire. Nous continuons
et le groupe en perdition finit par nous retrouver au péage. Et là nous avons enfin l’explication de cette débandade : Présomptueux, Emilio a voulu pousser sa monture à plus de 120 km/h, et à
cette vitesse folle, les trépidations, le vent, les cahots de la route ont jeté à bas le sac à dos sanglé sur le porte bagage de la machine. Secourable, Christian a risqué sa vie pour récupérer
sur le bas côté, là où il avait chuté, le précieux contenant. Un peu rapé mais entier le sac a terminé le voyage dans le top case d’une BMW bienveillante. Nos prières ayant été ferventes, nous
avons eu droit quelques kilomètres plus loin à l’ouverture intempestive, sous l’effet conjugué du vent et des maléfices que nous avions lancés, de la valise droite de la Harley. Nous avons bien
sûr chaleureusement remercié Emilio pour tout ce peps qui depuis le départ agrémente notre séjour.
Ensuite calme plat, mais pour vous récompenser d’avoir tout lu, quelques photos de Pise.