Mardi 26 avril

Une journée pas comme les autres

Aujourd’hui est une journée particulière : vous n’aurez pas droit aux aventures d’Emilio. Oui je sais c’est triste, presque désespérant, mais il ne lui est strictement rien arrivé de spécial. Vous ne me croyez pas ? Il ne s’est pas perdu, n’est pas tombé dans l’eau, a réussi à fermer son coffre et à démarrer la Harley, il est parti et arrivé en même temps que tout le monde, il n’a rien oublié à l’hôtel, il ne s’est pas fait mal, n’a pas eu froid, bref, le vide aventuresque abyssal, de quoi démoraliser le meilleur des reporters. Tant pis, on fera sans en espérant que mercredi nous réserve de belles surprises. Aujourd’hui donc, nous sommes partis en bus, (tous dedans même Emilio) visiter Dubrovnik, qui est, comme je vous l’ai déjà dit si vous suivez, la perle de l’Adriatique. Maintenant je me tais et vous laisse profiter des photos, avec quand même un petit sous titre de temps en temps.
D’abord , pour savoir de quoi on parle, une idée du sol de Dubrovnik
D’abord , pour savoir de quoi on parle, une idée du sol de Dubrovnik
La rue principale
La rue principale
Les ruelles
Les ruelles
Avec escaliers
Avec escaliers
Toute une architecture en pierre blanche
Toute une architecture en pierre blanche
Quelquefois un peu fouillis
Quelquefois un peu fouillis
Pas très engageant l’archange…
Pas très engageant l’archange…
L’église Saint Ignace de Loyola
L’église Saint Ignace de Loyola
L’intérieur de la même
L’intérieur de la même
Le port de plaisance
Le port de plaisance
Le port de plaisance et la vieille ville
Le port de plaisance et la vieille ville
En haut du téléphérique
En haut du téléphérique
Du même endroit mais sans les motards
Du même endroit mais sans les motards

En route pour Kotor

Adieu Dubrovnik
Adieu Dubrovnik
L’entrée des bouches de Kotor
L’entrée des bouches de Kotor
Tout en haut, regardez bien le drapeau, c’est le but de notre promenade de santé
Tout en haut, regardez bien le drapeau, c’est le but de notre promenade de santé
On passe devant l’église …
On passe devant l’église …
Et on attaque la première marche : plus que 1349 !
Et on attaque la première marche : plus que 1349 !
Au départ tout le monde sourit …
Au départ tout le monde sourit …
Plus on monte plus c’est beau
Plus on monte plus c’est beau
Mais les angoisses et questionnements font leur apparition
Mais les angoisses et questionnements font leur apparition
Le sourire reste de mise malgré tout
Le sourire reste de mise malgré tout
Le président au pas de course
Le président au pas de course
Et l’arrivée du trio gagnant !
Et l’arrivée du trio gagnant !
Suivi de près par des coureuses grisées par l’air des sommets
Suivi de près par des coureuses grisées par l’air des sommets
Mais l’ascension valait le coup
Mais l’ascension valait le coup
Les conquérants
Les conquérants
L’albatros : Ses ailes de géant l’empêchent de marcher
L’albatros : Ses ailes de géant l’empêchent de marcher
Kotor la nuit, vu de l’hôtel
Kotor la nuit, vu de l’hôtel

Mercredi 27 avril : 9h

Direction Split et le ferry

Départ sous un soleil qui ne nous quittera pas de la journée.Nous passons plusieurs fois les frontières de Bosnie, Montenegro, Croatie, ce qui nous vaut le plaisirderencontrerdesdouaniersetdouanièresqui ont dû oublier leur sourire à la maison. Donc des personnages un tantinet désagréables, mais qui finissent par nous laisser passer, non sans avoir soigneusement relevé l’immatriculation  des deux Harley, véhicules qui ont assez naturellement éveillé leurs soupçons. Et chacun sait qu’un douanier soupçonneux est encore pire qu’un douanier désagréable.Par la route de lamontagne, noustraversons des contrées semi désertiques avec de temps à autre une oasis de verdure dans laquelle se sont établis les rares villages.
La belle table du petit déjeuner qui nous tiendra rassasiés une bonne. partie de la journée.
La belle table du petit déjeuner qui nous tiendra rassasiés une bonne. partie de la journée.
Derniers aperçus des bouches de Kotor
Derniers aperçus des bouches de Kotor
La dernière
La dernière
Pas faciles à prononcer les noms croates…
Pas faciles à prononcer les noms croates…
Rencontre avec les chers douaniers
Rencontre avec les chers douaniers
Un arrêt sur image devant la splendide cathédrale orthodoxe de Trebinje
Un arrêt sur image devant la splendide cathédrale orthodoxe de Trebinje
Dont voici le fronton
Dont voici le fronton
Et l’intérieur saisissant
Et l’intérieur saisissant
Et rempli de fresques et d’icônes
Et rempli de fresques et d’icônes
Un dernier verre avant le ferry
Un dernier verre avant le ferry
Comme des mouches sur un tas de miel !
Comme des mouches sur un tas de miel !
Des motards heureux qui prennent soin de leurs abdominos
Des motards heureux qui prennent soin de leurs abdominos
Prêts à embarquer ?
Prêts à embarquer ?
Et oui, pourquoi ce point d’interrogation sur la dernière image. Vous pensez bien qu’avec ma manie de la syntaxe, il n’est pas là pour rien. Toute la journée, nous avons attendu et espéré, en vain, une dernière mésaventure de notre fil conducteur. La présentation des papiers lors du pré-embarquement nous aura rendu sourire et allégresse. Emilio, ne retrouvant pas ses documents, dut mettre en œuvre  toute l’étendue de son charme pour séduire un aéropage de douaniers et douanières peu enclins à la mansuétude. Il leur aurait même promis son couteau en échange des billets (information non encore vérifiée). Toujours est-il que les gabelous finirent ( de guerre lasse ?), par céder. Emilio repartit donc avec ses précieux tickets d’embarquement. Puis, en motard bien ordonné, il se dépêcha de les ranger dans une sacoche, dans laquelle ??? Il retrouva les documents perdus. Il est maintenant 19h30 et nous allons bientôt prendre le large. Rendez-vous à 20h30 pour le dîner et le mal de mer.A demain peut-être.

Dernière minute : le flash de 19h43

Des motards malchanceux !
Des motards malchanceux !
Quelques motards malchanceux (parmi lesquels, croyez le ou non, ne figure pas Emilio), sont encore bloqués sur le port et n’ont pas encore embarqué !
Enfin réunis
Enfin réunis
Tout le monde est là
Tout le monde est là

Jeudi 28 avril : accostage et retour en Italie

Départ dès la sortie du bateau, après un frugal petit déjeuner à bord, en direction de la ville italienne de Vieste. Les premiers km sont éprouvants, sur une route bondée qui ne traverse que des paysages urbains sans intérêt. Nous décidons de prendre l’autoroute pour gagner du temps : résultat, un bouchon d’une demi-heure qui nous amène péniblement jusqu’au casse croûte de midi, pris sur le pouce sur une aire d’autoroute.
Après le repas, tout s’arrange et nous terminons par 140 km d’autoroute bien roulante et par une route sinueuse à souhait qui descend jusqu’à Vieste. Pas de photos du parcours car difficile de s’arrêter mais je vous décris la dernière partie : fermez les yeux : à gauche des oliviers, à droite des oliviers, au milieu une petite route en lacets et dessus les 10 motos du voyage. Vous voilà avec nous, vous pouvez rouvrir les yeux pour ne pas tomber. A 16 h, arrivée à l’hôtel et visite de la vieille ville, cette fois ci avec photos !
A la peine dans un bouchon de 7 km…
A la peine dans un bouchon de 7 km…
Une haie d’honneur pour José à la sortie de l’hôtel (et de la douche qui s’est prolongée)
Une haie d’honneur pour José à la sortie de l’hôtel (et de la douche qui s’est prolongée)
Le port de Vieste
Le port de Vieste
Visite de la ville : la cathédrale
Visite de la ville : la cathédrale
Et quelques vues de Vieste
Et quelques vues de Vieste
Christian avait envie de changer de moto
Christian avait envie de changer de moto
Un peu de réconfort après une dure journée
Un peu de réconfort après une dure journée